Pour briser le systématisme triste des résidences étudiantes mornes et uniformes, nous empruntons trois traits aux écrans du célèbre jeu Tetris. Grignoter le volume par de larges loggias collectives ouvertes sur le Sud et les arbres, facilitant l’invention d’une vie sociale qui puisse rompre la solitude de jeunes résidents déracinés. Associer dans chaque chambre une grande fenêtre et une seconde toute petite, offrant un plus de lumière et une autre vue, invitant à habiter ce chez soi comme une maison. Décaler les ouvertures de chambre à chambre et de niveau à niveau pour brouiller la lecture des étages et des chambres.
Au rez-de-chaussée, nous habillons le sol d’une grande fresque qui invite le street-art depuis la rue jusque dans cet espace collectif assurant la transition de la rue au chez soi et assumant l’identité pop de ce bâtiment joyeux.