Remplacer l’emblématique restaurant universitaire de Nicolas Michelin, situé face à la Seine et à proximité immédiate des tours de la BNF, constitue un défi de taille. La volumétrie du bâtiment est conservée, avec une légère élévation pour ajouter un étage en belvédère sur la Seine. La grande serre en façade sur le quai offre une présence à la fois intime et spectaculaire, faisant de ce nouvel espace une vitrine de l’« Université dans la ville » qui caractérise l’implantation de Paris-Diderot dans le nouveau quartier de Seine Rive Gauche.
La décision de construire en bois a permis de réaliser le chantier en seulement trois mois, de juillet à septembre, et d’éviter les coûts d’installation d’un restaurant provisoire. Le bois apporte une douceur remarquable à l’ensemble du bâtiment, en enrichissant les sensations de lumière, de vue, de toucher, et en créant une acoustique feutrée. Cette approche va bien au-delà de la simple fonction d’un restaurant universitaire, car, comme le souligne Murasaki Shikibu, « Tout, jusqu’aux choses les plus triviales, se ressent de la qualité du lieu et de l’heure. »
Replacing the iconic university restaurant designed by Nicolas Michelin, located facing the Seine and in close proximity to the BNF towers, is a considerable challenge. The building’s volume is preserved, with a slight elevation to add an observation deck overlooking the Seine. The large greenhouse on the quay provides both an intimate and dramatic presence, turning this new space into a showcase of the ‘University in the City’ concept that defines Paris-Diderot’s presence in the new Seine Rive Gauche district.
The decision to use wood for construction enabled the project to be completed in just three months, from July to September, and avoided the costs associated with installing a temporary restaurant. Wood adds a remarkable softness to the building, enhancing the sensory experiences of light, view, touch, and creating a muted acoustic environment. This approach transcends the mere function of a university restaurant, as Murasaki Shikibu aptly puts it, ‘Everything, even the most trivial things, is affected by the quality of the place and the time.’