Sur la façade , saillants dans un entrelacs tiges vertes (des fers à béton peints formant garde-corps, pourtour d’un réseau enveloppant de coursives et de paliers extérieurs) sont disposés, comme des perchoirs, des cubes blancs abritant des chambres. En guise de nid, on y ferai bien le sien. Les appartements baignent dans la lumière. Chaque pièce dispose d’un accès vers l’extérieur. Et, des extérieurs, il y en à tous les étages, à profusion. (…) Le projet a d’abord consisté, côté architectes, à définir les qualités intrinsèques de l’habitat individuel pour les transposer dans le collectif. De ces vertus il ont retenu la flexibilité des intérieurs, la disponibilité d’espaces extérieurs, le caractère supposé unique de la maison et son inscription dans un système de voisinage. Transposition réussie.
CAUE 92 Carnet n°10; octobre 2010