L’architecture s’adresse à tous les sujets de la vie et la société et la mort en fait partie ; face à la mutation des pratiques mortuaires, et au développement de la crémation en France au tournant du XXIe siècle, il paraissait essentiel de donner au crématorium comme aux funérarium les qualités spatiales propices au recueillement et à l’expression d’une spiritualité. Nous avons cherché une forme universelle, qui puisse être le lieu de chacun, quelle que soit sa confession. Le motif du cercle, du cycle, du recommencement a guidé le dessin d’un espace qui propose un parcours fluide entre espaces d’attente, de cérémonie et de recueillement. Le bois, la lumière, de nombreuses ouvertures vers le jardin extérieur procurent à chacun des échappées dans le parcours que représente l’adieu à un proche. Cette architecture de la transformation et du passage, à la fois intemporelle et extrêmement contemporaine, a été saluée par la presse internationale.